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Après leur mésaventure en Europe, ils sont prêts pour les Nationaux
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Après leur mésaventure en Europe, ils sont prêts pour les Nationaux
En Autriche, puis en France, les Skyliners se souviendront de leur passage en Europe.
Quelques heures avant de concourir à la French Cup le mois dernier, les Skyliners Juniors ont vu leurs plans changer. Avec deux tests positifs au Covid, l'équipe a été contrainte de rentrer immédiatement aux Etats-Unis. Les patineuses nous racontent comment ça s'est passé.
Cette fin de semaine, les équipes américaines participeront aux championnats nationaux. Un moment fort dans la saison des athlètes, dont certains ont vécu de sacrées aventures il y a quelques semaines, à l'instar des Skyliners Junior.
Skyliners, racontez-nous ce qui s'est passé depuis le moment où vous avez remporté votre médaille d'or en Autriche jusqu'au moment où vous avez dû déclarer forfait juste avant la French Cup...
"Après avoir remporté notre premier international en Autriche, nous sommes retournés à l'hôtel pour passer des tests rapides Covid-19. Toute l'équipe a été testée négative, nous avons donc fait nos valises et passé une bonne nuit de sommeil. Nous nous sommes réveillés le lendemain, avons pris notre petit déjeuner, et à nouveau nous nous sommes fait tester au Covid. Là encore, tout le monde a été testé négatif, nous avons donc récupéré nos affaires à l'hôtel et sommes montés dans le bus. Nous avons effectué un trajet en bus de 3 heures de notre hôtel à l'aéroport de Munich, puis nous avons pris l'avion de l'Allemagne jusqu'à Paris. Après avoir atterri en France, nous avons pris un autre bus pour Rouen. Nous avons déposé nos bagages à l'hôtel puis avons dîné dehors dans un restaurant de Rouen.
Le lendemain, nous avons pu nous promener dans Rouen, prendre des photos et acheter des sandwichs chez un vendeur dans la rue. Après avoir pris des sandwichs, nous nous sommes dirigés vers la patinoire pour notre premier entraînement sur sol français. Nous nous pensions incroyablement chanceux d'avoir tous nos entraînements à la patinoire de compétition. Nous avons commencé par nous échauffer à l'extérieur, puis nous nous sommes dirigés à l'intérieur et avons eu une heure sur la glace. Nous nous sommes concentrés sur l'amélioration des éléments que nous pensions pouvoir mieux exécuter qu'en Autriche. Le lendemain, nous avions un planning très similaire. Nous sommes arrivés à la patinoire, nous nous sommes bien échauffés à l'extérieur, puis nous nous sommes dirigés à l'intérieur pour nous préparer à 2 heures de glace. Au cours de notre première heure de glace, nous avons fait des sections et un survol du programme court."
"Il y a eu beaucoup de larmes, beaucoup de câlins, puis il y a eu le silence"Skyliners, racontez-nous ce qui s'est passé depuis le moment où vous avez remporté votre médaille d'or en Autriche jusqu'au moment où vous avez dû déclarer forfait juste avant la French Cup...
"Après avoir remporté notre premier international en Autriche, nous sommes retournés à l'hôtel pour passer des tests rapides Covid-19. Toute l'équipe a été testée négative, nous avons donc fait nos valises et passé une bonne nuit de sommeil. Nous nous sommes réveillés le lendemain, avons pris notre petit déjeuner, et à nouveau nous nous sommes fait tester au Covid. Là encore, tout le monde a été testé négatif, nous avons donc récupéré nos affaires à l'hôtel et sommes montés dans le bus. Nous avons effectué un trajet en bus de 3 heures de notre hôtel à l'aéroport de Munich, puis nous avons pris l'avion de l'Allemagne jusqu'à Paris. Après avoir atterri en France, nous avons pris un autre bus pour Rouen. Nous avons déposé nos bagages à l'hôtel puis avons dîné dehors dans un restaurant de Rouen.
Le lendemain, nous avons pu nous promener dans Rouen, prendre des photos et acheter des sandwichs chez un vendeur dans la rue. Après avoir pris des sandwichs, nous nous sommes dirigés vers la patinoire pour notre premier entraînement sur sol français. Nous nous pensions incroyablement chanceux d'avoir tous nos entraînements à la patinoire de compétition. Nous avons commencé par nous échauffer à l'extérieur, puis nous nous sommes dirigés à l'intérieur et avons eu une heure sur la glace. Nous nous sommes concentrés sur l'amélioration des éléments que nous pensions pouvoir mieux exécuter qu'en Autriche. Le lendemain, nous avions un planning très similaire. Nous sommes arrivés à la patinoire, nous nous sommes bien échauffés à l'extérieur, puis nous nous sommes dirigés à l'intérieur pour nous préparer à 2 heures de glace. Au cours de notre première heure de glace, nous avons fait des sections et un survol du programme court."
"Nous avons remarqué qu'une de nos patineuses avait l'air très malade lors de l'entraînement sur glace. Nous avons donc alerté notre gérante d'équipe, qui a demandé au médecin de l'équipe de passer auprès d'elle. Lorsque nous sommes retournés sur la glace pour la deuxième session, cette patineuse n'était toujours pas revenue, nous avons donc travaillé le programme avec une patineuse différente à sa place. Nous nous sommes concentrés sur le long et la deuxième session sur glace s'est très bien déroulée. Nous avions pour objectif d'attaquer un peu plus nos programmes et de tout donner en utilisant l'expression et l'interprétation de la musique. Nous avons reçu des commentaires incroyables de nos chefs d'équipe, terminant la pratique avec le plein de confiance.
Après la glace, toute l'équipe a fait le tour de la patinoire pour passer le test Covid-19. Quand nous sommes arrivés, nous avons vu notre coéquipière malade debout avec le médecin de l'équipe et notre entraîneur. Les officiels de la French Cup testaient un patineur à la fois, nous expliquant que les athlètes testés négatifs sortaient vers la droite tandis que les patineurs positifs partaient vers la gauche. Alors que nous avancions dans la file de patineurs, l'un après l'autre, le test était négatif jusqu'à ce qu'un de notre équipe sorte de la salle pour rejoindre notre coéquipier malade sur la gauche. C'est à ce moment-là que la plupart d'entre nous avons réalisé que nos espoirs de compétition étaient terminés. Notre entraîneur, Josh Babb, a commencé à parler avec les officiels de la French Cup, déclarant qu'il pensait qu'il valait mieux que l'équipe junior quitte la France et rentre à la maison avant que nous n'ayons plus de cas positifs encore. Une fois que tout le monde a eu terminé les tests, il est venu vers nous pour annoncer la nouvelle, même si la plupart d'entre nous l'avaient déjà vue venir."
Après la glace, toute l'équipe a fait le tour de la patinoire pour passer le test Covid-19. Quand nous sommes arrivés, nous avons vu notre coéquipière malade debout avec le médecin de l'équipe et notre entraîneur. Les officiels de la French Cup testaient un patineur à la fois, nous expliquant que les athlètes testés négatifs sortaient vers la droite tandis que les patineurs positifs partaient vers la gauche. Alors que nous avancions dans la file de patineurs, l'un après l'autre, le test était négatif jusqu'à ce qu'un de notre équipe sorte de la salle pour rejoindre notre coéquipier malade sur la gauche. C'est à ce moment-là que la plupart d'entre nous avons réalisé que nos espoirs de compétition étaient terminés. Notre entraîneur, Josh Babb, a commencé à parler avec les officiels de la French Cup, déclarant qu'il pensait qu'il valait mieux que l'équipe junior quitte la France et rentre à la maison avant que nous n'ayons plus de cas positifs encore. Une fois que tout le monde a eu terminé les tests, il est venu vers nous pour annoncer la nouvelle, même si la plupart d'entre nous l'avaient déjà vue venir."
"Il y a eu beaucoup de larmes, beaucoup de câlins, puis un grand silence. Nous sommes retournés solennellement à l'hôtel, où les patineurs testés positifs se sont isolés ensemble dans une pièce jusqu'à ce que leurs parents puissent les rejoindre. Leurs colocataires ont été relogés dans des chambres séparées.
Après quelques heures, notre équipe a programmé un appel avec nos psychologues du sport pour nous aider à digérer la réalité de ce qui venait de se passer. Lauren McHenry, l'une des psychologues, nous a aidés à reconnaître nos sentiments, nous a dit que ces sentiments étaient tout à fait valables et a assuré que cette défaite nous permettrait de revenir mieux et plus forts. Le lendemain matin, nous étions dans un avion pour New York."
Après quelques heures, notre équipe a programmé un appel avec nos psychologues du sport pour nous aider à digérer la réalité de ce qui venait de se passer. Lauren McHenry, l'une des psychologues, nous a aidés à reconnaître nos sentiments, nous a dit que ces sentiments étaient tout à fait valables et a assuré que cette défaite nous permettrait de revenir mieux et plus forts. Le lendemain matin, nous étions dans un avion pour New York."
Combien de patineurs ont finalement été testés positifs et que s'est-il passé pour eux?
"Nous avons eu deux patineurs testés positifs en France. Ils sont retournés à l'hôtel pour rassembler leurs affaires et ont déménagé dans des chambres isolées dans un hôtel séparé. Heureusement, les parents des deux patineurs étaient déjà en France et ont pu les rejoindre rapidement. Quand le reste de l'équipe est arrivée aux États-Unis, nous avons continuellement dû nous tester et surveiller nos symptômes (si nous en avions) et avons dû signaler un PCR négatif à l'organisation Skyliners afin que nous puissions être autorisés à aller à l'entraînement. Deux patineurs supplémentaires ont été testés positifs à l'arrivée aux États-Unis. Le reste d'entre nous était négatif et nous avons eu notre premier week-end d'entraînement à la maison avec 18 patineurs.
"Nous avons eu deux patineurs testés positifs en France. Ils sont retournés à l'hôtel pour rassembler leurs affaires et ont déménagé dans des chambres isolées dans un hôtel séparé. Heureusement, les parents des deux patineurs étaient déjà en France et ont pu les rejoindre rapidement. Quand le reste de l'équipe est arrivée aux États-Unis, nous avons continuellement dû nous tester et surveiller nos symptômes (si nous en avions) et avons dû signaler un PCR négatif à l'organisation Skyliners afin que nous puissions être autorisés à aller à l'entraînement. Deux patineurs supplémentaires ont été testés positifs à l'arrivée aux États-Unis. Le reste d'entre nous était négatif et nous avons eu notre premier week-end d'entraînement à la maison avec 18 patineurs.
Comment s'est passé votre voyage de retour ?
"Partir tôt pour rentrer chez nous n'était pas quelque chose auquel nous nous attendions, mais c'était quelque chose pour lequel nous avions été préparés mentalement grâce à l'aide de nos entraîneurs et de nos psychologues du sport. Avant de partir pour l'Europe, nous avons convenu en équipe que si nous avait des tests positifs au sein du groupe, nous nous retirions et rentrions chez nous pour ne pas contracter plus de cas de Covid pendant notre absence. Bien que ce fût très difficile, nous avons fait de notre mieux pour tirer le meilleur parti de la situation en faisant un peu de shopping à l'intérieur de l'aéroport et regardant des films en équipe dans l'avion.
Bien sûr, chacun dans l'équipe a réagi différemment. Après avoir décidé de nous retirer, nous avons eu une réunion avec nos psychologues du sport ; les principaux sentiments reflétés étaient la déception, le chagrin et l'insatisfaction. Nous avons essayé de rester positifs, en nous rappelant d'être reconnaissants d'avoir l'opportunité de concourir en Autriche car de nombreuses équipes n'ont pas eu la chance de concourir au niveau international. Le retour à la maison a apporté à nouveau plus de dynamisme et de passion à nos entraînements, ce qui nous motive à donner le meilleur de nous-mêmes aux championnats nationaux américains."
"Partir tôt pour rentrer chez nous n'était pas quelque chose auquel nous nous attendions, mais c'était quelque chose pour lequel nous avions été préparés mentalement grâce à l'aide de nos entraîneurs et de nos psychologues du sport. Avant de partir pour l'Europe, nous avons convenu en équipe que si nous avait des tests positifs au sein du groupe, nous nous retirions et rentrions chez nous pour ne pas contracter plus de cas de Covid pendant notre absence. Bien que ce fût très difficile, nous avons fait de notre mieux pour tirer le meilleur parti de la situation en faisant un peu de shopping à l'intérieur de l'aéroport et regardant des films en équipe dans l'avion.
Bien sûr, chacun dans l'équipe a réagi différemment. Après avoir décidé de nous retirer, nous avons eu une réunion avec nos psychologues du sport ; les principaux sentiments reflétés étaient la déception, le chagrin et l'insatisfaction. Nous avons essayé de rester positifs, en nous rappelant d'être reconnaissants d'avoir l'opportunité de concourir en Autriche car de nombreuses équipes n'ont pas eu la chance de concourir au niveau international. Le retour à la maison a apporté à nouveau plus de dynamisme et de passion à nos entraînements, ce qui nous motive à donner le meilleur de nous-mêmes aux championnats nationaux américains."
Avez-vous regardé la French Cup ?
"Nous avons regardé la compétition parce que nous pensions qu'il était important d'encourager toutes les équipes américaines (Teams Elite, Hayden Elite 12 et Skyliners Senior), et en particulier nos "grandes sœurs" de notre ligne senior. C'était décevant de regarder à travers un écran alors que nous aurions pu être sur la glace, mais nous étions si fiers de toutes les équipes qui pouvaient concourir."
On imagine bien que cela a aussi eu des conséquences financières...
"Tous nos vols ont été reprogrammés pour le lendemain afin de repartir au plus vite. Les patineurs testés positifs se sont rendus dans différents hôtels de Rouen alors qu'ils étaient en quarantaine avec leurs parents."
Actuellement, pouvez-vous vous entraîner en équipe complète ?
"Lorsque nous sommes revenus aux États-Unis pour la première fois, nous n'avons pas pu nous entraîner avec toute l'équipe en raison des tests Covid positifs. Cependant, maintenant nous sommes tous de retour sur la glace !
Nous nous sommes remis de nos voyages en Europe et avons effectué des tests en continu pour nous assurer que nous n'avions pas contracté de Covid à l'étranger. Pour assurer une récupération mentale complète après la déception, nous avons travaillé avec nos psychologues du sport, Lauren McHenry et Caroline Silby. Nous avons repris notre programme d'entraînement régulier et avons travaillé dur pour nous préparer aux championnats nationaux.
Ne pas pouvoir participer à la French Cup a apporté un nouveau niveau de motivation et de dynamisme à notre entraînement, et nous sommes ravis de montrer notre amélioration aux championnats nationaux ce week-end."
"Nous avons regardé la compétition parce que nous pensions qu'il était important d'encourager toutes les équipes américaines (Teams Elite, Hayden Elite 12 et Skyliners Senior), et en particulier nos "grandes sœurs" de notre ligne senior. C'était décevant de regarder à travers un écran alors que nous aurions pu être sur la glace, mais nous étions si fiers de toutes les équipes qui pouvaient concourir."
On imagine bien que cela a aussi eu des conséquences financières...
"Tous nos vols ont été reprogrammés pour le lendemain afin de repartir au plus vite. Les patineurs testés positifs se sont rendus dans différents hôtels de Rouen alors qu'ils étaient en quarantaine avec leurs parents."
Actuellement, pouvez-vous vous entraîner en équipe complète ?
"Lorsque nous sommes revenus aux États-Unis pour la première fois, nous n'avons pas pu nous entraîner avec toute l'équipe en raison des tests Covid positifs. Cependant, maintenant nous sommes tous de retour sur la glace !
Nous nous sommes remis de nos voyages en Europe et avons effectué des tests en continu pour nous assurer que nous n'avions pas contracté de Covid à l'étranger. Pour assurer une récupération mentale complète après la déception, nous avons travaillé avec nos psychologues du sport, Lauren McHenry et Caroline Silby. Nous avons repris notre programme d'entraînement régulier et avons travaillé dur pour nous préparer aux championnats nationaux.
Ne pas pouvoir participer à la French Cup a apporté un nouveau niveau de motivation et de dynamisme à notre entraînement, et nous sommes ravis de montrer notre amélioration aux championnats nationaux ce week-end."
