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Il n'y aura pas de compétitions virtuelles de Challenger Series cette saison


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Qui sait, peut-être qu'un jour, les équipes pourront participer virtuellement à une compétition de Challenger Series. (Credits: Paul Carrolo, UnisonPhoto - 2024)

Lors du traditionnel congrès ISU qui s'est tenu au début de l'été, la proposition n°259 qui visait à introduire des compétitions virtuelles de Challenger Series n'a pas été acceptée en raison du manque de tests. Cette proposition aurait permis aux équipes de participer à distance, réduisant ainsi les frais de déplacement.

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En juin, the Congrès de l'ISU a examiné et rejeté la proposition n° 259, qui proposait l'introduction de compétitions virtuelles pour la Challenger Series. Cette décision a été motivée principalement par l'absence de tests complets dans les formats proposés.

La proposition n° 259 visait en effet à modifier la règle n°800 en ajoutant un nouveau paragraphe. Ce dernier aurait autorisé les équipes de participer virtuellement à maximum deux compétitions de Challenger Series par an. Pour garantir une évaluation précise des performances, ces événements auraient dû respecter toutes les exigences techniques, y compris la qualité vidéo.

Trois variantes proposées
1. Officiels centralisés et équipes à distance : Tous les officiels et juges du panel technique au même endroit, tandis que les équipes se produisent, soit dans le même lieu que le panel, soit à distance, avec un arbitre ISU ou international présent à chaque endroit délocalisé assurer la coordination. 
2. Officiels et équipes répartis : Les officiels du panel technique et l'arbitre au même endroit, tandis que les juges et les équipes se connectent à distance via la technologie virtuelle, chaque endroit ayant un arbitre ISU ou international.

3. Prestations préenregistrées : Les équipes enregistreraient leurs programmes courts (PS) et leurs programmes libres (PL) en présence d'un arbitre ISU ou international. Les enregistrements seraient téléchargés sur un serveur sécurisé pour que les officiels puissent les évaluer à une heure programmée.

Pourquoi la proposition a-t-elle été rejetée ?
La principale raison du rejet de la proposition était l'absence de tests approfondis de ces formats virtuels. Le Comité technique ISU de patinage synchronisé a souligné la nécessité d'une évaluation approfondie des différents formats virtuels pour garantir la fiabilité et l'exactitude des compétitions. La proposition a souligné la nécessité d'une technologie vidéo de haute qualité pour évaluer avec précision les performances. Tout compromis sur la qualité vidéo pourrait entraîner des inexactitudes dans la notation, ce qui affecterait l'intégrité de la compétition.

La proposition suggérait de réévaluer cette idée après des tests adéquats au cours de la saison en cours. Les résultats de ces tests détermineront s’il faut réintroduire la proposition au Congrès de l’ISU ou si des tests supplémentaires sont nécessaires.

Si elles déroulent avec succès et sont convaincantes, les compétitions virtuelles de la Challenger Series pourraient offrir des opportunités aux fédérations qui ont du mal à faire face aux coûts élevés des voyages internationaux. Elles offriraient également aux équipes des chances supplémentaires de gagner des points pour leur classement mondial.


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Team Inspire from Sweden. (Credits: Paul Carrolo, UnisonPhoto - 2024)

Bien que le Congrès de l’ISU ait reconnu les avantages potentiels des compétitions virtuelles, la décision de rejeter la proposition n° 259 a été fondée sur la nécessité de réaliser des tests plus approfondis.

Le Comité technique continuera d’explorer et d’affiner ces formats virtuels pour éventuellement revoir cette proposition à l’avenir.